Jour de pluie à Nantes
À l'occasion de la clôture prochaine de leur exposition "L'autre ligne" à la Géothèque, rue Racine, les Urban sketchers nantais avaient initié un rendez-vous dessin.
Avant de les rejoindre, je suis allée découvrir l'exposition "À la recherche du camélia sauvage" au Muséum d'histoire naturelle. Cette exposition, présentée jusqu'au 30 septembre, rassemble les aquarelles et croquis de Denis Clavreul, artiste naturaliste. Au Japon, en Chine ou au Vietnam, il a peint ces fleurs dans leur milieu naturel, les paysages de montagne et de forêt, les oiseaux qui se nourrissent du nectar, un peu de l'activité agricole humaine et animale dans ces pays.
De superbes aquarelles où le regard se perd dans le feuillage et les troncs, entre lumière et ombre, admire l'éclat ou la douceur des teintes des fleurs et des couleurs des oiseaux, décrypte la fine écriture pour ne pas manquer une annotation, une explication autour des motifs.
Et quand on dessine, on suit le trait de crayon qui déploie les rameaux de feuillages et les pétales des camélias, et donne vie aux oiseaux ou aux cerfs sika ; on cherche les étapes dans la pose des couleurs pour former ces feuillages denses tout en gardant de la transparence et de la lumière. C'est une vraie leçon de dessin botanique et naturaliste, qui donne envie d'aller dans un parc ou un jardin et de s'y essayer.
Cette partie du muséum était bien calme en comparaison des grandes salles et notamment celle des collections d'animaux et d'oiseaux. Vacances, familles, jour de pluie... Mais ça n'empêche pas de dessiner quelques "sourires"
L'exposition "L'autre ligne", encore visible quelques jours, réunit les dessins de 7 sketchers nantais : Fabienne et la ville au fil de l'eau, Aliette et son Voyage dans Nantes, Serge et le chemin des remparts, les cafés-librairies d'Anne, les arbres urbains par Charline, Stéphane sur les traces de Jacques Demy ou encore Nantes la tordue par Gilbert. Aperçu ou avant-goût dans cet article sur le blog des correspondants Urban sketchers France.
Avec la météo peu propice au croquis en extérieur, on se réfugie au passage Pommeraye, "galerie" de commerces inaugurée au 19e siècle. Sous sa verrière, face à son escalier monumental, les sujets ne manquent pas, la difficulté non plus !
Pas mal d'erreurs dans le rendu de l'architecture... Seule la représentation des statues me plait vraiment dans ce dessin.
Et après ce rendez-vous et un thé-jus de fruits-feuilletage des carnets, j'ai encore le temps de retourner au Muséum pour revoir les planches aquarelles des camélias !