Les accroche-coeurs 2017
So british, le festival des arts de la rue ce deuxième week-end de septembre à Angers! À commencer par la météo... L'événement débute sous une pluie battante et le vent. Inviter l'Angleterre, décorer les rues aux couleurs de l'Union Jack et suspendre des parapluies dans les arbres, le mauvais temps ne pouvait que s'inviter au rendez-vous. La cérémonie d'ouverture lance le festival mais de nombreux spectacles sont annulés.
Le dresscode du week-end était of course le chapeau pour saluer la tradition du haut de forme, du melon et des couvres-chefs excentriques anglais. Hôtel de la Godeline, à l'abri de la pluie, j'ai pu dessiner l'atelier de customisation, proposé dès cet été, où l'on pouvait imaginer son chapeau.
Voici le mien et quelques autres, photographiés à l'atelier ou au dans les rues :
Samedi, je retourne au festival. Au gré de la journée, je dessine dans les rues, guettant ici et là les chapeaux.
Près de la cathédrale, il y a le village des saveurs où des associations, dont celle de la bibliothèque anglophone, proposent de se restaurer entre deux spectacles. Pas loin, se tient le stand de l'école des arts graphiques d'Angers qui imprime des affiches pour la Big manif. En effet, tout au long du festival, il est question pour les angevins de participer à un référendum : "Yes or no" pour le rattachement de l'Angleterre à l'Anjou, afin de reformer l'Empire Plantagenêt du 13e siècle.
Un bureau de vote a été installé place du Ralliement. Pendant le week-end, les interventions de Calixte de Nigremont, maître de cérémonie, et de l'historien Franck Ferrand nourrissent la réflexion pour voter en son âme et conscience.
J'ai assisté à trois spectacles : The King of kingdom, Phonebox et The Horsemen. Le 1er hilarant où toute allusion à l'actualité politique n'était pas fortuite, le 2e acrobatique quoique bruyant, le dernier équestre et loufoque que je n'ai pu dessiner, trop à l'étroit dans la foule pour sortir le carnet.
Les familles avaient leur espace dédié in Wonderland, au jardin du Musée des Beaux-arts. Entre as de pique et as de coeur, des anamorphoses en papier peuplaient les arbres : le lapin, le chat et d'autres animaux de l'univers d'Alice et Lewis Caroll. Encore fallait-il avoir la clé pour les observer, ou plutôt le trou de serrure. Un peu plus loin, on pouvait passer le test pour devenir sauveteur en mer... sans moyens et à ses propres risques et périls.
J'ai plutôt testé le Crobamaton. Contre une rondelle de métal, on se fait tirer le portrait. Please smile ! Résultat à peu près garanti au bout de deux minutes !
La fin du festival approche. Place du Ralliement, la bataille des Angevins versus les Français en 1214 se rejoue. Les bombes à eau volent et éclatent devant le gros coeur rouge dont les battements ont éclairé la façade du Grand théâtre les deux soirs du festival. Un dernier spectacle impromptu de danse, des festivaliers au total look british pour clore cette nouvelle édition des Accroche-coeurs !
See you soon!